Grâce à la technologie mobile, à l'intelligence artificielle et au big data, le data management du bâtiment améliore le confort et la productivité au sein du smart building.
Et demain ?

Jusqu’où peut aller le data management du bâtiment ?

16.01.2017

Imaginez-vous arriver un matin sur votre lieu de travail. Pour entrer, pas besoin de badge, juste un coup d’œil jeté au module de reconnaissance faciale. En vous « voyant » pénétrer dans les lieux, votre smart building ajuste la température de votre bureau selon vos préférences et prépare la salle pour votre réunion de 10 h. Bref, imaginez des locaux qui améliorent non seulement votre confort mais aussi votre productivité. De la science-fiction ? Pas totalement. Grâce au data management dans le bâtiment, ce scénario est plus proche de nous qu’il n’y parait. Le point.

Le data management aujourd’hui : confort optimisé et échange d’énergie

Technologie mobile, intelligence artificielle et big data : trois outils qui permettent aujourd’hui d’affiner la consommation énergétique en fonction des besoins des occupants d’un bâtiment et, plus globalement, de leur offrir un niveau de confort optimal et plus de services. À l’image de notre solution Galaxy Pilot, un système de gestion technique centralisée doté d’un module d’intelligence artificielle analyse les données enregistrées par les équipements individuels (chauffage, luminaires, stores…) et ajuste les réglages (température, éclairage) selon les souhaits et les habitudes de chacun. De son côté, l’occupant pilote librement son bureau à distance, depuis son smartphone ou son ordinateur.

À l’échelle d’un écoquartier, la data intégrée dans la blockchain permet aussi l’échange d’énergie solaire local et pair-à-pair. Dans le quartier de Brooklyn à New York, des habitants peuvent d’ores et déjà vendre l’électricité produite par les panneaux solaires posés sur leurs toits à leurs voisins du trottoir d’en face. Un bon moyen pour les habitants de produire et consommer localement. Si, pour l’heure, de tels usages restent mineurs et à l’échelle de l’écoquartier, certains acteurs cherchent d’ores et déjà à repousser les limites du data management dans le bâtiment. Au point de vouloir transformer le lieu de travail en un environnement ultra-personnalisé, entièrement dédié à l’amélioration de la productivité individuelle.

Le data management demain : le futur visage de l’assistant personnel ?

La recherche du confort thermique illustre bien la quête du sur-mesure dans les bâtiments de bureaux. À Turin, le siège de la fondation Agnelli, conçu par Carlo Ratti du Massachusetts Institute of Technology (MIT), dote chaque occupant d’une « bulle thermique » personnalisée  qui l’accompagne dans tous ses déplacements à travers le bâtiment, même en open space.

Mais peut-on imaginer que cette bulle s’élargisse pour englober progressivement tous les aspects de la vie professionnelle ? C’est déjà (presque) le cas. En Israël, le nouveau smart building d’Intel, qui verra le jour en 2019, promet d’être la crème de la crème des bâtiments intelligents . Exploitant les dernières technologies en matière d’internet des objets, il utilisera la data recueillie par des milliers de capteurs disséminés dans le bâtiment pour faire du bureau un lieu qui « travaille pour les collaborateurs ». Comprenez un lieu qui s’adapte en permanence à leurs besoins et les aide à optimiser leur journée de travail. Vous prenez votre café dès votre arrivée au bureau à 8 h 55 ? Il vous attend déjà à la cafétéria. Une réunion à 11 h ? Le bâtiment prépare la salle pour vous : réglages de l’éclairage et de la température, téléchargement des documents… À 12 h, le bâtiment vous informe de l’heure de pointe à la cantine et vous indique le meilleur moment pour aller déjeuner. Il peut même se soucier de votre bien-être  en vous rappelant d’emprunter les escaliers de temps en temps !

Et le data management pourra même étendre son influence au-delà du strict périmètre du bureau, sous la forme d’un assistant personnel par exemple. Pour optimiser vos trajets domicile-bureau , il fera sonner votre réveil à la meilleure heure et vous suggérera le mode de transport le plus adapté en fonction des conditions de circulation du moment. Au moment de partir du bureau, il vous demandera si vous souhaitez passer en mode « perso » et s’éclipsera alors, jusqu’au lendemain matin.

Un article signé WordAppeal

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